Articles

Affichage des articles du septembre, 2025

Radiation

Image
Radiation fait partie, pour moi, de la trilogie expérimentale de Marillion, à savoir This Strange Engine / Radiation / Marillion.com . Sur ces trois disques sortis chacun à un an d'intervalle, les cinq musiciens cherchent à se réinventer en explorant de nouvelle voie, certaines étant parfois maladroites.  A sa sortie, en 1998, je n'avais pas du tout aimé cet album. Il a fortement contribué à mon éloignement du groupe car il n'était pas à la hauteur de mes attentes. Pour moi, Marillion était synonyme de perfection, de classe. Trop brut, le son du disque m'avait rebuté. La version remixée de 2013 réalisée par Michael Hunter m'a totalement réconcilié avec ce disque. J'ai désormais beaucoup de tendresse pour lui. Mes morceaux préférés sont Three Minute Boy inspiré des Beatles, le délicat Now She'll Never Know , le bluesy Born To Run (porté par la guitare de Steve Rothery) et le grandiloquent Cathedral Wall , taillé pour les claviers de Mark Kelly.  Marillion ...

Live From Loreley

Image
Il a fallu attendre vingt ans pour que EMI se décide à publier des albums live officiels de l'ère Fish dignes de ce nom. Sorti en 2009,  Live From Lorely est de ceux-là. J'avoue qu'à l'époque du départ de Fish, j'aurais préféré ce disque au bancal The Thieving Magpie . Certes, il ne contient pas l'intégralité de Misplaced Childhood , mais il faut reconnaître que la setlist n'en demeure pas moins exceptionnelle. Outre les meilleurs morceaux de Clutching At Straws , nous avons droit à un enchaînement continue de Kayleigh à Heart Of Lothian , aux puissants Script For A Jester's Tear , Fugazi , Incubus , et Assassing , ainsi qu'aux incontournables Garden Party et Market Square Heroes en final.  Pour être complet, Live From Loreley était auparavant paru sur différents supports audios et vidéos, mais jamais le concert n'avait été livré dans son intégralité comme ici. Si l'ambiance au sein du groupe n'est plus au beau fixe depuis longtemps,...

A-Z

Image
Pour chacune de ses conventions annuelles, Marillion ne cesse de se réinventer. Nous sommes le 26 mars 2011, un samedi soir, au CenterParks de Port Zélande, au sud des Pays-Bas. Marillion entre en scène et interprète des chansons de son catalogue dans l'ordre alphabétique, de Asylum Sattelite # à Zeparated Out . Cette soirée exceptionnelle sera gravée sur trois cd à posséder absolument. Plusieurs (agréables) surprises ponctuent ce concert. Tout d'abord, les titres sélectionnés, la plupart sont issus de la discographie de la décennie des années 2000. Mais on a surtout droit à de très belles raretés, que ce soit Born To Run , Marbles 3 , et surtout, surtout, surtout Jigsaw . Depuis son arrivée dans le groupe, Steve Hogarth s'est toujours refusé à chanter des titres extraits de l'album Fugazi . Ce soir-là, il ne fait pas exception à la règle puisque c'est un public enjoué qui chante à sa place. Il ne reviendra d'ailleurs sur scène que pour le titre suivant, King ....

The King Of Silent Night

Image
Concert enregistré le 18 décembre 1989 à l'Hammersmith Odeon de Londres. C'est un groupe en forme que nous avons ce soir-là. Les musiciens sont maintenant bien rodés, cela fait maintenant plus de deux mois qu'ils jouent ensemble à travers l'Europe.  Nous nous trouvons dans cette période de transition si particulière où Steve Hogarth doit s'affirmer comme front man, succédant ainsi au non moins charismatique Fish. Disons-le de suite, le pari est remporté haut la main. La setlist comprend l'intégralité du dernier opus en date, Seasons End . Les autres titres se partagent entre l'époque Script For A Jester's Tear (chanson éponyme + Market Square Heroes ), et les albums Misplaced Childhood ( Kayleigh , Lavender , Heart Of Lothian ) et Clutching At Straws ( Warm Wet Circles , That Time Of The Night , Incomunicado ).  A noter le superbe enchaînement Easter/Warm Wet Circles/That Time Of The Night et un Script For A Jester's Tear magistral que H s'a...

Singles Night

Image
Ce Singles Night est bien meilleur que n'importe quelle compilation de Marillion. Enregistré le troisième et dernier soir du Marillion Weekend 2015 au fameux Center Parcs de Port Zélande aux Pays-Bas, ce concert est exceptionnel. Le groupe, en véritable osmose avec son public, donne tout ce dernier soir. Imaginez un enchaînement sans temps mort de leurs tubes par ordre chronologique, de Marquet Square Heroes à Power , en passant par Kayleigh , Sugar Mice , No One Can , T he Great Escape ou encore Whatever Is Wrong With You . Nous assistons à un feu d'artifice sensoriel et sensationnel.  Huit titres de l'ère Fish sont interprétés, contre quinze de l'ère Hogarth, avec, en final, une reprise monumentale et surréaliste de l' Hocus Pocus de Focus. A qui en douterait encore, cette version démontre à elle toute seule les capacités vocales incommensurables de Steve Hogarth.  Si on cherche la petite bête, on regrettera simplement l'absence d'extraits de Fugazi (...