Radiation


Radiation fait partie, pour moi, de la trilogie expérimentale de Marillion, à savoir This Strange Engine/Radiation/Marillion.com. Sur ces trois disques sortis chacun à un an d'intervalle, les cinq musiciens cherchent à se réinventer en explorant de nouvelle voie, certaines étant parfois maladroites. 

A sa sortie, en 1998, je n'avais pas du tout aimé cet album. Il a fortement contribué à mon éloignement du groupe car il n'était pas à la hauteur de mes attentes. Pour moi, Marillion était synonyme de perfection, de classe. Trop but, le son du disque m'avait rebuté.

La version remixée de 2013 réalisée par Michael Hunter m'a totalement réconcilié avec ce disque. J'ai désormais beaucoup de tendresse pour lui. Mes morceaux préférés sont Three Minute Boy inspiré des Beatles, le délicat Now She'll Never Know, le bluesy Born To Run (porté par la guitare de Steve Rothery) et le grandiloquent Cathedral Wall, taillé pour les claviers de Mark Kelly. 

Marillion est réputé pour ses morceaux accrocheurs ouvrant ses albums. Radiation ne déroge pas à la règle avec l'enchaînement Costa Del Slough/ Under The Sun qui déroute totalement. Le single These Chains ainsi que Under The Sun sont eux aussi d'agréable moments. A Few Words For The Dead qui, je ne sais pas pourquoi, m'évoque la célèbre fête mexicaine El Dia de los Muertos, est le seul titre qui me laisse un peu mitigé. 

Pour résumer, Radiation est un album décousu qui mérite grandement d'être (re)découvert à travers sa version remixée de 2013.

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