The Thieving Magpie
A tout jamais La Gazza Ladra de Rossini restera attachée à Marillion dans ma tête. Cet air d'opéra ouvrait les concerts du groupe lors de leur tournée suivant la sortie de Clutching At Straws en 1987. Il est logiquement repris en ouverture de leur double album live paru en 1988, le bien nommé The Thieving Magpie.
Je ne vous raconte pas le bonheur que c'était à sa sortie. Les albums live du groupe étaient si rares à cette époque. J'avais l'impression de posséder un trésor d'une immense rareté lorsque je l'ai acheté. Mais, en même temps, j'étais traversé par une certaine angoisse car l'annonce était tombée : Fish quittait le groupe. Qu'allait-il devenir ?
Aujourd'hui, The Thieving Magpie semble presque anecdotique dans la discographie du groupe. D'autres lives de l'ère Fish sont maintenant disponible comme Live From Loreley. Et ils sont bien meilleurs.
En fait, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce double album ne regroupe pas un concert intégral du groupe, mais des extraits d'au moins quatre concerts donnés en 1984 à Sheffield et Leicester, 1986 au Hammersmith de Londres, et 1987 au Playhouse Theater d' Edinbourg. Ce dernier, excellent, sera édité dans son intégralités dans la version deluxe de Clutching At Straws sortie en 2018 (nous en reparlerons).
Au final, The Thieving Magpie ressemble davantage à une compilation et laisse un goût légèrement amer. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir car les versions lives proposées sont toutes monumentales, que ce soit Slàinte Mhath, Chelsea Monday, Jigsaw ou encore Sugar Mice et White Russian. Et, surtout, nous avons droit à l'intégralité de Misplaced Childhood sur le deuxième disque. Un magnifique cadeau d'adieu…
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